Compensations par Ngenzi et Barahira a l’œil de l’auteur de ‘Ma mère m’a tué’
L’auteur du livre ‘ma mère m’a tué’, monsieur Albert Nsengimana décrit Ngenzi et Barahira comme étant les planificateurs du génocide perpétré contre les tutsis, plus précisément dans l’ex-commune Kabarondo a la quelle ces deux hommes se sont succédé à sa direction.
D’après Nsengimana, aucune forme de réparations par les biens matériels ne pourrait compenser la perte des parents, des frères, des sœurs, des amis ainsi que d’autre dont les vies sont perdues dans le génocide, grâce à ces deux hommes. Il a dit : « ce que nous avons perdus n’est pas matériel, ceux sont des vies humaines, nos familles, nos parents ; perdre un frère était le plus douloureux. »
« Les biens matériels on peut en trouver d’autres, et d’ailleurs nous en avons déjà, nous ne sommes plus ces petits orphelins qui n’ont rien ; tout ce qui peut nous donner repos c’est que ces hommes s’adresser à tous les rescapés du génocide, et demandent pardon avec leur cœurs. » a ajouté Nsengimana.
Tout n’a pas été dit
D’après Nsengimana, tout n’a pas été dit dans le procès de Ngenzi et Barahira, il ne sait pas trop à propos de Barahira mais pour Ngenzi il se souvient de lui comme si c’était hier, le jour où il est venu dans leur villages et dit au paysans de commencer à tuer les tutsis qui d’après Ngenzi n’étaient que des ennemis haut gradés ; Ngenzi est sans doute l’initiateur du génocide à kabarondo.
L’auteur de ‘Ma mère m’a tué’ compare Ngenzi et Barahira à Félicien Kabuga, qui est jusqu’ici considéré comme le bailleur de fonds le plus éminent du génocide perpétré contre les tutsis, par ce que comme Kabuga, ces hommes aussi ont contribué efficacement à la planification et à la mise en œuvre du génocide.
Il y en a des leçons à tirer
De ceux deux hommes comme à tous les autres génocidaires, Nsengimana dit qu’il y a quand même des leçons à tirer de leur comportements vis-à-vis du génocide perpétré contre les tutsis : qu’ils étaient lâches, à ne pas imiter ; qu’ils n’étaient pas patriotes, à ne pas imiter ; qu’ils n’avaient pas l’amour pour l’humanité, à ne pas imiter. Plutôt de penser avant d’agir parce-que personne ne devrait faire à d’autres ce qu’il n’aurait pas aimé subir.
Ngenzi et Barahira sont condamnés pour la prison à vie par la cour d’assise de Paris, sur les charges de génocide et des crimes contre l’humanité ; leur jugement a été prononcé le 6 Juillet, 2018.